SAINT GERMAIN ET MOI
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Finances de Saint Germain
Comment vont les finances de Saint Germain sur Morin.
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Saint Germain sur Morin et moi
Depuis 2014, comment se portent les finances de Saint Germain sur Morin? Comme tout le monde je me dis: . ET MES IMPÔTS dans tout ça?
Toutes nos informations sur les finances se trouvent ici.
Des projets pour ceux qui veulent y croire...
Vous avez vu lors du dernier journal municipal que l’équipe municipale majoritaire affiche une grande volonté d’action. Monsieur Gourovitch peut vous promettre ce qu’il veut :
une future piscine, une nouvelle école, l’agrandissement du gymnase, l’amélioration de la voirie, de nouvelles caméras, la réfection du clocher de l’église et même une résidence pour personnes âgées...
La réalité : notre commune n’a pas les finances pour cela (et même avec l’aide du pays créçois).
La réalité : nous venons de passer dans le rouge pour notre capacité d’autofinancement.
La réalité : cela va s’accentuer dès la fin du mandat car le remboursement des prêts va coûter plus cher. (voir, ci dessous, l'article sur le prêt renégocié à la hausse.)
La réalité : des chantiers prévus de 2017 sont encore en plan.
Alors, Monsieur le Maire veut faire croire aux Saint-Germinois que nombreux projets sont prévus, mais cela n ‘est que de la poudre aux yeux.
Derniers articles
23 septembre 2017
Saint-Germain : municipalité en sous-traitance.
Alors qu’on arrive à mi-mandat, quel est le bilan de l’action municipale? Dans son journal « Le lien » notre maire, GERARD GOUROVITCH, élu par ses pairs mais pas par la population, prétend son équipe très active. Mais que fait-elle vraiment ?
Nombre de manifestations dont profitent les saint-Germinois ne sont pas organisées par des élus mais par des associations, souvent conjointement par le comité des fêtes. Les élus se contentent de mettre du personnel communal ou des salles à disposition. En revanche, ils peuvent empêcher une manifestation : le second spectacle d’hypnose en mai dernier, a été refusé par M. GUIBERT sous le prétexte qu’il y en avait trop à Saint Germain.
Pour ce qui est d’administrer la commune, là encore nos élus délèguent, mais en interne. Depuis les dernières élections, nos élus n’ont cessé d’embaucher des cadres pour « superviser » leur politique. Un directeur de l’administration (M. Hirti) qui épaule le maire en permanence. Un coordinateur à la politique de la ville (M. Finana) et dernièrement un responsable de l’accueil jeunesse (M. Berthe). Il est indéniable que ce ne sont pas des emplois fictifs mais Il serait intéressant de savoir leur coût pour la commune car ces emplois font doublons avec le personnel déjà existant, et c’est sans compter les indemnités des élus.
Un exemple : deux adjoints au maire (M. GUIBERT et Mme BELABED) se partagent la gestion de la jeunesse et des affaires scolaires et perçoivent chacun les indemnités afférentes. Ils sont sur toutes les photos… Mais il ne leur reste plus grand-chose à organiser car un coordinateur à la politique de la ville a été recruté… lui-même responsable d’une directrice et de son adjoint pour la gestion du centre de loisirs les Farfeloups. Doit-on préciser que le portail famille décharge ces personnels de la gestion comptable (si vous avez un souci de facturation, vous traiterez avec l’accueil de la mairie). Pour les ados, l’accueil jeunesse est depuis juin sous la responsabilité d’un autre directeur.
C’est aussi le cas pour l’urbanisme. Habituellement, les élus sont maîtres d’œuvre et «supervisent » les travaux. Ils choisissent des entreprises dans des commissions d’appel d’offre. Pas à Saint Germain ! Depuis les dernières élections, les différents projets municipaux ont été sous-traités par divers cabinets, forcément rémunérés. L’unique fois où cette commission s’est réunie, ce fut ce mois-ci. Et encore, Michel Fischer peut témoigner que ce ne fut que pour valider le travail des cadres municipaux. Alors, certes, nos élus passent voir l’avancée des travaux mais il ne leur reste que la partie facile.
Voilà qui explique la forte augmentation des dépenses liées au personnel communal. Non parce que les agents qui travaillent au contact de la population ont perçu d’énormes revalorisation de salaire, (comme le maire l’a prétendu en conseil municipal), mais bien parce que cette équipe sous-traite tous les domaines de l’action municipale.
Facile alors de briller en société, peaufiner de beaux discours lors des cérémonies, serrer des mains lors des manifestations…ou soutenir un candidat aux législatives pour se gonfler d’importance. Mais ce que l’on attend de nos élus, c’est qu’ils soient vraiment au service de nos concitoyens.
Un prêt renégocié à la hausse.
Une renégociation, aboutit soit à diminuer le coût total du prêt, soit à diminuer le nombre d’annuités ? Pas pour notre équipe municipale.
Les annuités vont s’allonger (nous en prenons pour encore 13 ans) et le coût final de cette renégociation, c’est 200 000 euros !!!
Au conseil municipal du 31 mars 2016, il a été voté le budget. Ce vote, comprenait la renégociation de l’ensemble des prêts. Saint Germain a encore un peu plus de 2 millions d’euros de prêt en cours. Les prêts ayant été contractés à 4%, l’idée de les renégocier à 1,23%, même avec une pénalité de 350 503 euros est, en soi une bonne chose.
Pourquoi monsieur KLEMPOUZ et monsieur AUGROS ont-ils réalisé une telle prouesse ?
Parce que loin de chercher à désendetter la commune, monsieur le maire veut juste des liquidités maintenant. Ainsi, jusqu’à la fin de son mandat, les annuités sont allégées. Il prétend ainsi s’occuper de la voirie, de l’église et des caméras. Après lui, le prochain maire que les Saint Germinois éliront devra payer la facture. Parce qu’en plus, puisque lui n’a plus à payer le loyer des emprunts, monsieur le maire ne perd pas de temps pour « investir ». Profitant des taux très bas, au conseil municipal du 7 juillet 2016, il engage deux nouveaux emprunts. L’un de 80 000 euros sur 5 ans dont l’intérêt est de permettre l’achat de la remorque-minipelle pour les services techniques, d’améliorer le matériel et les réseaux informatiques de la mairie et de l’ALSH. Un second emprunt de 100 000 euros sur 15 ans permet de payer les aires de jeux, le street work out et des travaux sur les bâtiments communaux.
Nous constatons donc qu’en deux ans M. KLEMPOUZ a réussi deux choses. D’abord, à dilapider la trésorerie que l’équipe précédente avait constituée : Au moment où il a pris ses fonctions, les comptes étaient largement au vert et c’est probablement pourquoi la nouvelle majorité n’a pas réalisé l’audit qu’elle réclamait au début.
Ensuite, à asphyxier toute capacité d’action de la commune pour la prochaine mandature.
Mais parlons de l’avenir proche. Au vu des dépenses d’investissement en cours pour 2017, et de la gestion actuelle (voir les articles suivants), il est peu probable que la municipalité puisse envisager des projets d’envergure d’ici la fin du mandat. A Monsieur GOUROVITCH, qui réclame régulièrement une étude pour une nouvelle école, monsieur le maire n’accordera probablement même pas de quoi s’offrir le tableau et la craie.
Où va votre argent ?
Essentiellement dans des embauches inutiles. Depuis 2015 la municipalité augmente le nombre de personnes dont la fonction est juste d’encadrer le personnel. Ce travail est habituellement dévolu au maire, à ses adjoints et au secrétaire général. Ces personnes nous coûtent cher, mais cela ne s’arrête pas là...
En 2015, embauche d’une RH classée en cadre A (Mme GUILLAUME) puis recrutement d’un conseiller technique toujours cadre supérieur catégorie A (M. HIRTI) percevant pratiquement le même salaire que la RH. Quand Mme GUILLAUME est partie, notre maire a nommé M. HIRTI à sa place. Signalons au passage que ce faisant, monsieur le maire n’a pas respecté ses engagements : Il avait déclaré dans un premier temps au conseil municipal qu’il ne titulariserait pas ce dernier.
Il faut savoir que la majorité des villes de plus de 10.000 habitants n’ont pas ce type d’emploi. Qu’un cadre A c’est 48 000 euros par an.
Pourquoi monsieur le maire a-t-il besoin de dilapider l’argent des contribuables que nous sommes en embauchant à tour de bras ces cadres supérieurs alors que les équipes précédentes s’en passaient ? La réponse se trouve peut-être dans un autre article : « A quoi servent les 8 Adjoints au Maire ? ».
Mais ce n’est pas tout :
Monsieur le Maire décide de ne pas garder la directrice du centre de loisirs revenant d’un congé maladie pour la raison évoquée qu’elle est en cadre C. Mr le Maire poussant l’ignominie jusqu’à lui proposer un poste d’animatrice. Il embauche alors contractuellement une nouvelle directrice (aussi en cadre C) ainsi qu’un directeur adjoint.
Visiblement Monsieur le Maire oublie que nous sommes une petite commune de 3500 habitants.
En 2016 la débauche continue.
Nous voyons arriver un coordinateur en cadre B devenu entre-temps « responsable Pôle Famille et vie de la Cité » (M. FINANA). A quoi sert-il ? C’est un conseiller technique qui a différentes casquettes, il met en relation les différents partenaires, il recrute les nouveaux animateurs. Il coordonne aussi les horaires de travail des animateurs avec les besoins de la commune. Surprenant, cette personne vient aussi de Bailly-Romainvilliers ! (voir article « que se passe-t-il au centre de loisirs »)
Tout ce personnel pour un centre d’à peine une centaine d’enfants. Pourquoi autant de monde ?
Pourquoi une directrice, un directeur adjoint, un adjoint au Maire chargé du Centre de Loisirs, une conseillère municipale, un coordinateur ainsi que des employés communaux gérant les facturations ?
Ces emplois n’ayant nulle autre justification que masquer l’incompétence des élus ayant ce dossier en charge. Ils coûtent de l’argent, plus de 300.000 euros par an payés avec nos impôts.